18/07/2025
Majda avance dans la vie comme elle surfe : concentrée, souple, attentive au flux, et toujours prête à réagir aux mouvements de la houle.
Chez EVEA depuis juillet 2022, elle participe à la commercialisation de notre outil d’ACV et d’éco-socio-conception ASKOR. Prospection d’un côté, fidélisation de l’autre. Une ligne de crête qu’elle connaît bien : « Ce que j’aime, c’est quand ça bouge. Mais sans jamais perdre l’équilibre. »
Cet équilibre, elle l’apprend très tôt. Originaire de Safi, sur la côte atlantique marocaine, ville de potiers, de sardines et de bonnes vagues, elle grandit entre un père passionné d’art et de voyages, et l’océan, toujours là, à portée de regard. « Mon père dirigeait le bureau économique de plusieurs villes. Il fabriquait ses meubles, il aidait les jeunes artistes… Il m’a transmis le goût du beau et du mouvement. »
Premier virage après un bac scientifique : la France. Caen, l’université, des études de biologie. Elle s’accroche, elle avance. Puis elle bifurque, en douceur. Le laboratoire ? Pas pour elle. Ce qu’elle aime, c’est le contact. Les visages, les voix, les cultures. Nouveau cap : un master en innovation digitale, puis un autre en implantation des entreprises à l’international. Elle décroche, en équipe, le Prix de la vocation internationale. Logique.
Avant EVEA, Majda enchaîne les missions ; start-ups, incubateurs, cybersécurité, business international. Elle affine sa posture, muscle son intuition, renforce son agilité. Comme son chat. En fin entretien d’embauche chez EVEA, l’animal saute sur ses genoux en pleine visio. Ses recruteurs sourient, bienvenue par minou.
C’est ce qu’elle aime chez nous, au bureau de Nantes où elle officie. La simplicité de la vie en Scop, pas une arène. Pas de luttes de pouvoir, pas de grandes postures. Juste des personnes engagées, ouvertes. Et elle, tout de suite, a trouvé sa place. « Ça m’a marquée. J’ai découvert une manière différente de travailler, d’échanger. »
Elle se souvient d’un séminaire d’équipe, au bord d’un lac, sous le soleil de juin. Un morceau de croissant qui passe de travers, quelques secondes d’alerte, et puis des éclats de rire partagés. Rien de grave. De l’attention aux malheurs des autres.
Elle découvre aussi les enjeux RSE, l’environnement, les liens entre choix individuels et trajectoires collectives. Elle change ses habitudes, affine sa sensibilité. Elle regarde les forêts autrement. Et parfois, elle les peint. À l’acrylique, pendant le confinement, elle a commencé à poser sur toile les plages et les arbres qu’elle aime tant. Car Majda ne tient pas en place. Elle boxe, pour canaliser l’énergie. Elle surfe, pour sentir la vague. Cet été, direction Taghazout, spot réputé de la côte marocaine. Son instant préféré : la fraction de seconde, juste avant de se lever sur sa planche, quand tout repose sur une prise d’élan et une décision.
« Ce que je préfère, ce sont les gens », dit-elle. « L’énergie collective, les regards qui se croisent, les collègues qui deviennent presque une famille. »
Majda, c’est ça : le mouvement et l’écoute. La relance et la sérénité.
L’équilibre dynamique. Atlantique. ▪
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