21/05/2024
En 2024, on estime que 69,5 millions de tonnes de plastique seront mal gérées (1) et donc potentiellement relarguées dans l'air, l'eau et les sols sous forme de macroplastiques et des microplastiques.
Macroplastiques et microplastiques, quelle différence ?
En avril, nous vous invitions à rejoindre notre projet R&D d'évaluation et de réduction de vos empreintes plastiques.
Ce mois-ci, nous allons vous embêter avec des chiffres sur les enjeux des déchets plastiques, classifiés selon leur taille :
Quand nous pensons à la pollution plastique, ce sont les océans qui nous viennent en tête. Cependant, les déchets plastiques impactent aussi :
Et les entreprises dans tout ça ?
Les émissions de microplastiques se produisent à toutes les étapes du cycle de vie du produit. Le principe de responsabilité élargie du producteur incite les entreprises productrices ou utilisatrices de plastique à prendre en charge la fin de vie de leurs produits.
C'est pour anticiper cette prise en charge et réduire le relargage de plastique dans les milieux que l’éco-conception intervient ; et même l'éco-socio-conception, pour que les produits fabriqués aient le moindre impact possible sur l'environnement et sur les sociétés humaines.
Quel accompagnement de la part d'EVEA ?
Chez EVEA, nos équipes sont spécialisées dans les enjeux du plastique et dans de nombreux secteurs d'activités : emballages, textile, biens du quotidien, etc. Nous avons même une offre commerciale spécifique : ateliers, ACV augmentée prenant en compte l’impact du plastique, empreinte plastique, etc.
Nous reviendrons plus en détail sur notre offre dans de prochains posts. Mais si vous êtes impatient·e et que vous voulez déjà tout savoir, contactez-nous ici. ■
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DÉFINITIONS :
(1) Plastique « mal géré » : il s’agit ici de la masse de déchets plastiques mal gérée, autrement dit les déchets qui ne sont ni recyclés, ni incinérés, ni conservés dans des décharges étanches. Par exemple : les matériaux brûlés dans des décharges à ciel ouvert, déversés dans les mers ou les eaux libres, éliminés dans des décharges insalubres, etc.
(2) Bioaccumulation dans le réseau trophique : nous évoquons ici le plastique présent dans l’environnement qui s’accumule dans les organismes (végétaux, animaux et microbiote), et qui se propage tout au long de la chaîne alimentaire
(3) Enchevêtrement des espèces marines : on parle aussi d’emmêlement, il s’agit de la capture accidentelle d’une espèce par un déchet, issu du matériel de pêche ou non
(4) Zones d’intérêt : nous entendons ici les zones de pêche, les littoraux touristiques, mais aussi les routes maritimes où la présence de plastique engendre des coûts de maintenance (avaries mécaniques précoces)
(5) Additifs plastiques : par exemple, les plastifiants ou les retardateurs de flamme présents dans un grand nombre de formulations de plastique pour leur procurer certaines propriétés. La toxicité de certains additifs plastiques est encore trop méconnue.
(6) Anthropique : en rapport avec l’espèce humaine
SOURCES :
Sur les millions de tonnes de plastique « mal géré » évoqués :
• Earth Action, Plastic over shoot day (2024)
• Earth Action, Leakage of microplastics into oceans and land (2023)
• OECD, Towards Eliminating Plastic Pollution by 2040 (2023)
Vous souhaitez en savoir plus ?
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